domingo, 23 de fevereiro de 2014

Le secret d’Aziza


 





Dans une oasis lointaine d’Arabie vivaient un cheikh du désert et sa famille. Rien ne leur manquait : leur troupeau regorgeait de chameaux, de moutons et ils habitaient de belles et grandes tentes noires en poil de chèvre.
Aziza, la fille du cheikh, n’aimait pas les ruminants. «Impossible de s’en faire des amis », disait-elle. Elle préférait de loin sa grosse poule blanche. Souvent, poule et fillette s’abritaient du soleil à l’ombre d’une tente, et Aziza caressait tendrement le plumage brillant de sa compagne.
— Tu es la plus belle poule du campement, murmurait-elle.
Rien ne plaisait plus à Aziza que d’entendre sa poule caqueter gaiement au lever du jour : c’était à coup sûr le signe d’un oeuf pondu tout frais dans le poulailler. Aziza se précipitait et saisissait avec précaution le précieux butin pour aller le faire cuire dans les cendres encore chaudes du foyer.
Une fois cuit, elle enroulait l’oeuf dans une galette et le savourait, les yeux fermés. Elle n’aurait pas changde petit déjeuner pour un empire.
Au fil des années, Aziza devint une magnifique jeune fille. Elle avait de longs cheveux noirs comme le jais, qu’elle tressait tous les matins en deux lourdes nattes. Les jours de fête, elle arborait fièrement des boucles d’oreilles en or, une robe de soie et des babouches brodées.
À côté de la resplendissante Aziza, la poule blanche faisait de plus en plus grise mine : elle maigrissait à vue d’oeil, ses plumes luisantes se ternissaient jour après jour et, pire encore, elle ne pouvait plus pondre d’oeufs ! Bref, elle vieillissait.
— Ta poule ne sert plus à rien ! finit par gronder le cheikh. C’est la marmite qui l’attend !
Aziza essaya tout pour que sa poule se remette à pondre. Mais autant faire aboyer un chameau !
Un matin, pourtant, il lui vint une idée : si sa poule ne pouvait plus pondre, au moins pouvait-elle couver !
Aziza s’empressa de ramasser tous les oeufs qui traînaient dans le camp. Elle revint le panier plein, un sourire aux lèvres. Dans un coin du poulailler, elle étala son trésor : dix oeufs, autant qu’elle avait de doigts !
— Maintenant, je vais te faire un nid de paille, dit la jeune fille. Quand mon père verra tes dons de couveuse, il oubliera la poule au pot !
Elle se mit au travail. En un tournemain elle avait creusé un trou, l’avait rempli de paille et y avait placé les oeufs.
Non loin de là, une vieille mère serpent observait attentivement le manège d’Aziza.
— Tant d’oeufs pour cette poule paresseuse ? siffla-t-elle. Et qui m’en apporte, à moi ? J’aimerais tant couver encore...
Tout était silencieux. Le soleil brillait au-dessus de la ligne d’horizon, rond comme une galette, et la brise du soir soufflait doucement sur le campement. La vieille mère serpent rencontra une de ses jeunes cousines lovée sur ses oeufs.
« Tout le monde couve sauf moi ! » ronchonna-t-elle entre ses dents.
— Pourquoi es-tu de mauvaise humeur ? demanda la jeune mère. Une souris t’aurait-elle échappé ?
— Pas du tout, rétorqua l’autre. J’aimerais simplement couver, mais je suis trop vieille pour pondre.
Elle ajouta, les yeux brillants d’envie :
— Tu n’aurais pas un oeuf en trop, par hasard ?
— Perdrais-tu la tête ? s’horrifia l’autre. C’est ma première couvée, et j’entends bien la garder !
— C’est bon, bougonna la vieille mère serpent. Pas la peine de s’énerver.
Et elle se dirigea vers le campement.
La nuit était tombée. Aziza alla dire bonsoir à sa poule.
— Couve bien, ma belle, dit-elle. Mais prends garde à toi : la nuit est propice aux voleurs.
Passant devant la tente, la vieille mère serpent aperçut la poule d’Aziza, fièrement plantée sur son nid, telle une reine sur son trône. Elle caquetait à qui mieux mieux.
— La paix ! siffla le reptile. C’est l’heure de dormir.
— Je suis chez moi, ici ! répliqua la poule d’un air hautain.
— Quand on couve les oeufs des autres, on devrait fermer son bec ! dit méchamment la vieille mère serpent, qui rampa vers le nid.
Puis elle demanda :
— Tu ne veux pas me laisser couver tes oeufs ?
— Tu me prends pour une bécasse ? Je sais bien que tu veux les manger ! répondit la poule.
— Espèce de vieille cocotte ! gronda la vieille mère serpent. Ce matin, j’ai gobé une souris et c’est bien assez pour aujourd’hui. Je veux couver un peu, c’est tout.
Tout en parlant, le reptile s’approchait plus près du nid, d’un air menaçant. Terrorisée, la poule s’enfuit en caquetant désespérément. La vieille mère serpent se lova sur la couvée.
— Hmmm... siffla-t-elle de plaisir. C’est encore tout chaud.
Pendant ce temps-là, la poule voletait dans tous les sens, affolée, et poussait des cris d’orfraie.
— Mais tais-toi donc ! fit la vieille mère serpent. Tu vas réveiller tout le monde !
C’était bien ce que voulait la poule. Mais Aziza dormait à poings fermés. Elle rêvait d’un collier de perles que son père avait promis de lui ramener du marché.
La lumière argentée de la pleine lune recouvrait maintenant le campement. Chameaux, moutons et chèvres paissaient non loin des tentes où dormaient le cheikh et sa famille. Tout à leur querelle, la vieille mère serpent et la poule n’entendirent pas un fennec s’avancer à pas de loup, l’oreille à l’affût.
— Quel accueil, ironisa-t-il. Je n’ai pas sitôt mis le museau dans le camp que ces chères poules caquettent de joie à l’idée de me voir.
Sans un bruit, il se faufila entre les tentes, salivant d’avance du festin qu’il allait faire.
Peut-être son ventre gargouilla-t-il trop fort ? Toujours est-il que la poule l’entendit s’approcher. D’un bond, elle se percha sur le toit de la tente, comme piquée par un scorpion.
— Espèce de poule mouillée ! ricana la vieille mère serpent. Je t’avais bien dit de te taire !
Le fennec s’approcha du nid.
— Un pas de plus et je te mords, fanfaronna le reptile.
L’autre n’en croyait pas ses yeux.
— Que fait donc un serpent dans un poulailler ? demanda-t-il.
— Je couve mes oeufs.
— Quelles sornettes ! ricana le fennec. Les oeufs de serpents ne sont pas plus gros que des crottes de chameaux ! Qui crois-tu tromper ainsi ?
— Ce ne sont pas tes affaires, répliqua la vieille mère serpent. J’ai bien l’intention de couver ces oeufs jusqu’à ce que des serpenteaux en sortent.
— Il y a bien assez de serpents comme ça, marmonna le fennec.
Le reptile se mit à siffler furieusement.
— Tu cherches la bagarre ? gronda-t-il.
La tension était à son comble.
— Tu ne fais pas le poids, dit le fennec en montrant ses crocs.
— Attention ! menaça la vieille mère serpent, un pas de plus et je te mords !
— Je me moque de tes oeufs, rétorqua l’autre. J’ai faim de poule ! Laisse-moi passer.
Perchée sur son toit, la poule blanche se réjouissait de ne pas être à la place du serpent.
— Tu es malin comme un singe, ricana la vieille mère serpent. Mais dis-moi : si tu manges les poules, qui me pondra des oeufs ?
— Tes questions me fatiguent, répondit le fennec. Je n’ai rien mangé depuis des jours. Et je ne vais pas laisser passer une telle occasion. Pousse-toi donc !
Mais en guise de réponse, la vieille mère serpent sauta sur le fennec et le mordit à la queue. Le combat s’annonçait rude !
Heureusement, le cheikh fut réveillé par le vacarme. Il arriva avec ses chiens et la meute mit en fuite le fennec avant qu’il n’ait pu croquer la moindre poule.
— Qui s’y frotte s’y pique ! ricana la vieille mère serpent.
Le calme revenu, la poule descendit de son perchoir.
— Alors, ne t’ai-je pas sauvée, toi et ta couvée ? lança la vieille mère serpent.
— J’en conviens, répondit la poule. Cessons notre prise de bec et faisons un marché : tu couveras la nuit et moi le jour. Ainsi les oeufs seront en sécurité et moi j’échapperai à la casserole.
Et tout se passa de la sorte, sans que nul ne s’en aperçoive.
Le cheikh était satisfait, Aziza tout autant et les deux vieilles mères couvaient en paix, à tour de rôle.
Mais qu’allait-il sortir des oeufs ? Des poussins ou des serpenteaux ?
Il se passe des choses si curieuses, dans le désert...
Salim Alafenisch
Le secret d’Aziza
Toulouse, Milan Jeunesse, 1997

sábado, 22 de fevereiro de 2014

"Unidos por Mary"

A Maria (João Nogueira) foi atribuído tudo o que um ser humano pode desejar: beleza, simpatia, saúde, alegria, amor, talento, prática de um desporto (ténis de mesa) que a levava ao mais alto pódium…
Aos 18 anos, foi-lhe diagnosticada uma doença grave. Atualmente, alguns tratamentos estão a ser realizados na Alemanha. São, porém, muito dispendiosos.

Força, Maria!


Comunidade
Juntos podemos fazer a diferença.
NIB (Montepio): 003600949910007680437
IBAN: PT50 003600949910007680437
 
 https://www.facebook.com/unidospormary
 
 
 

"O país está melhor"?!



“O país está melhor”?!
Desculpe, sr Passos, mas não vejo nada!
Quando o ouvi, até fiquei atrapalhada,
Ou será que estou a ver pior?

Pus os óculos que preservo
Porque não os quero partir,
E será um dinheirão
Se tiver de os substituir!

“O país está melhor”?!
Sr Passos, então passe, passe aqui quando puder;
Dê no país real uns passeios a pé
Pode trazer a D. Laura, sua mulher

Olhei o meu recibo de ordenado
Que acabei de receber:
Cada vez mais minguado
Até o voltei a ler!

“O país está melhor”?!
Cá pra mim, o sr Passos sonhou!
Diz que só há menos emprego?
Foi cantiga que alguém lhe cantou.

O sr Passos é um belo rapaz,
Mas se tivesse de comprar o passe,
Veria se era capaz
De viver em tanto impasse!

A sua voz de barítono
Não queira que passe à história,
Como parte de opereta
Que passa a cantar vitória.

Em muitas pensões não passou
A tesoura de Albuquerque e de Gaspar?
Só se a morte dos pensionistas
Quisessem antecipar!

Sr Passos, passe à ação
Palavras leva-as o vento!
Veja tanto jovem que emigrou
Porque em Portugal não tinha sustento.

O sr Passos não conhece
Porque tudo lhe passa ao lado
Mas há crianças e adolescentes que sofrem
Porque os pais não têm ordenado!

E quando o sr Passos passar
Para outro reino dourado,
Nem sequer se vai lembrar
Que o país ficou “lixado”.

“O país está melhor”?!
O sr Passos tem é sorte
Porque poucos portugueses se passam
E gerindo a crise lá vão.
Muitos estão bem, sim, senhor,
Os mais ricos e/ou da sua cor.
Mas o sr não está bom!


sexta-feira, 21 de fevereiro de 2014

Maria Teresa Horta - um nome das Correntes d' Escritas 2014

Paul Klee

Abrigo
 
Abrigo-me de ti
de mim não sei
há dias em que fujo
e que me evado

há horas em que a raiva
não sequei
nem a inveja rasguei
ou a desfaço

Há dias em que nego
e outros onde nasço

há dias só de fogo
e outros tão rasgados

Aqueles onde habito
com tantos dias vagos.

Maria Teresa Horta

Camélias ao (pouco) sol de fevereiro!


quarta-feira, 19 de fevereiro de 2014

Uma camélia na voz de uma poeta

(O poema não tem título).

uma camélia branca
em neve fundida
inundou meu coração

veio palavra feita
semeada nos meus lábios
que o teu fogo acordou

jorraram pétalas-sílabas
em arco-íris singular
onde fulge uma só cor

e num silêncio cavo
num grito partilhado
fez-se… amor

ai meu bem meu amado
morra eu ciciada
sílaba a sílaba esfolhada

no degelo deste gozo
que arde tão brando
em tão branco coração


                                                                          IA, 7 de fevereiro 2014

Isaura Afonseca escreveu
Histórias para lermos juntos e O Tesouro,
com o pseudónimo Maria Clara Miguel,
para além de outros contos e textos poéticos incluídos em diferentes publicações.

Continuarei a partilhar aqui alguns dos seus poemas.
Porque as palavras "jorra(ra)m pétalas-sílabas".




Ei-los que (também) partem!


Carta ao pai
por João Tordo, em 19.02.14
Ontem, o meu pai foi-se embora. Não foi e já volta; emigrou para o Recife e deixou este país, onde nasceu e onde viveu durante 65 anos. A sua reforma seria, por cá, de duzentos e poucos euros, mais uma pequena reforma da Sociedade Portuguesa de Autores que tem servido, durante os últimos anos, para pagar o carro onde se deslocava por Lisboa e para os concertos que foi dando pelo país. Nesses concertos teve salas cheias, meio-cheias e, por vezes, quase vazias; fê-lo sempre (era o seu trabalho) com um sorriso nos lábios e boa disposição, ganhando à bilheteira. Ontem, quando me deitei, senti-me triste. E, ao mesmo tempo, senti-me feliz. Triste, porque o mais normal é que os filhos emigrem e não os pais (mas talvez Portugal tenha sido capaz, nos últimos anos, de conseguir baralhar essa tendência). Feliz, porque admiro-lhe a coragem de começar outra vez num país que quase desconhece (e onde quase o desconhecem), partindo animado pelas coisas novas que irá encontrar. Tudo isto são coisas pessoais que não interessam a ninguém, excepto à família do senhor Tordo. Acontece que o meu pai, quer se goste ou não da música que fez, foi uma figura conhecida desde muito novo e, portanto, a sua partida, que ele se limitou a anunciar no Facebook, onde mantinha contacto regular com os amigos e admiradores, acabou por se tornar mediática. E é essa a razão pela qual escrevo: porque, quase sem o querer, li alguns dos comentários à sua partida. Muita gente se despediu com palavras de encorajamento. Outros, contudo, mandaram-no para Cuba. Ou para a Coreia do Norte. Ou disseram que já devia ter emigrado há muito. Que só faz falta quem cá está. Chamam-lhe palavrões dos duros. Associam-no à política, de que se dissociou activamente há décadas (enquanto lá esteve contribuiu, à sua modesta maneira, com outros músicos, escritores, cineastas e artistas, para a libertação de um povo). E perguntaram o que iria fazer: limpar WC's e cozinhas? Usufruir da reforma dourada? Agarrar um "tacho" proporcionado pelos "amiguinhos"? Houve até um que, com ironia insuspeita, lhe pediu que "deixasse cá a reforma". Os duzentos e tal euros. Eu entendo o desamor. Sempre o entendi; é natural, ainda mais natural quando vivemos como vivemos e onde vivemos e com as dificuldades por que passamos. O que eu não entendo é o ódio. O meu pai, que é uma pessoa cheia de defeitos como todos nós - e como todos os autores destes singelos insultos -, fez aquilo que lhe restava fazer. Quer se queira, quer não, ele faz parte da história da música em Portugal. Sozinho, ou com Ary dos Santos, ou para algumas das vozes mais apreciadas do público de hoje - Carminho, Carlos do Carmo, Marisa, são incontáveis - fez alguns dos temas que irão perdurar enquanto nos for permitido ouvir música. Pouco importa quem é o homem; isso fica reservado para a intimidade de quem o conhece. Eu conheço-o: é um tipo simpático e cheio de humor, que está bem com a vida e que, ontem, partiu com uma mala às costas e uma guitarra na mão, aos 65 anos, cansado deste país onde, mais cedo do que tarde, aqueles que o mandam para Cuba, a Coreia do Norte ou limpar WC's e cozinhas encontrarão, finalmente, a terra prometida: um lugar onde nada restará senão os reality shows da televisão, as telenovelas e a vergonha. Os nossos governantes têm-se preparado para anunciar, contentíssimos, que a crise acabou, esquecendo-se de dizer tudo o que acabou com ela. A primeira coisa foi a cultura, que é o património de um país. A segunda foi a felicidade, que está ausente dos rostos de quem anda na rua todos os dias. A terceira foi a esperança. E a quarta foi o meu pai, e outros como ele, que se recusam a ser governados por gente que fez tudo para dar cabo deste país - do país que ele, e milhões de pessoas como ele, cheias de defeitos, quiseram construir: um país melhor para os filhos e para os netos. Fracassaram nesse propósito; enganaram-se ao pensarem que podíamos mudar. Não queremos mudar. Queremos esta miséria, admitimo-la, deixamos passar. E alguns de nós até aí estão para insultar, do conforto dos seus sofás, quem, por não ter trabalho aqui - e precisar de trabalhar para, aos 65 anos, não se transformar num fantasma ou num pedinte - pegou nas malas e numa guitarra e se foi embora. Ontem, ao deitar-me, imaginei-o dentro do avião, sozinho, a sonhar com o futuro; bem-disposto, com um sorriso nos lábios. Eu vou ter muitas saudades dele, mas sou suspeito. Dói-me saber que, ontem, o meu pai se foi embora.

in  http://joaotordo.blogs.sapo.pt/

terça-feira, 18 de fevereiro de 2014

Camélias em fevereiro


segunda-feira, 17 de fevereiro de 2014

Onde vivem os poetas?


 José Miguel Silva não mora aqui, mas aqui fala-se de muita coisa e também de Ulisses:

http://poesiailimitada.blogspot.pt/2006/12/edgar-lee-masters.html

http://poesiaseprosas.no.sapo.pt/jose_miguel_silva/poetas_josemi
guelsilva_amaneira01.htm





Obrigada, IAzinha, pelos links.

"E se de repente lhe oferecessem..." uns dias calmos de sol?


sábado, 15 de fevereiro de 2014

"Queixas de um utente"

 José Miguel Silva nasceu em 1969
 e faz parte da nova geração de (grandes) poetas.
Julgo que vale a pena ler "Queixas de um utente"
e ouvir A Naifa.
Queixas de um Utente  
Pago os meus impostos, separo
o lixo, já não vejo televisão
há cinco meses, todos os dias
rezo pelo menos duas horas
com um livro nos joelhos,
nunca falho uma visita à família,
utilizo sempre os transportes
públicos, raramente me esqueço
de deixar água fresca no prato
do gato, tento ser correto
com os meus vizinhos e não cuspo
na sombra dos outros.

Já não me lembro se o médico
me disse ser esta receita a indicada
para salvar o mundo ou apenas
ser feliz. Seja como for,
não estou a ver resultado nenhum.

José Miguel Silva, in 'Ulisses Já Não Mora Aqui'